Il ne fait aucun doute que le changement de présidence américaine a contribué à améliorer les relations commerciales avec l’Espagne. L’annonce récente du report de l’augmentation des droits de douane sur les chaussures espagnoles a été rejointe il y a quelques jours par l’accord du G7 visant à harmoniser la fiscalité des grandes multinationales. En plus de ces annonces, le 15 juin, les tarifs spéciaux sur les produits espagnols tels que le vin et l’huile d’olive ont été suspendus pour cinq ans aux frontières américaines. Cette mesure de pression a été mise en œuvre en représailles au conflit Airbus-Boing, un différend commercial qui dure depuis 17 ans avec l’Union européenne.
Le gouvernement espagnol s’est félicité de cette décision. « L’accord conclu est un pas historique vers la fin du plus long différend commercial au sein de l’OMC et vers l’élimination définitive des droits de douane qui ont pesé sur les industries aéronautique et agroalimentaire espagnoles, ainsi que vers la reprise des opérations d’exportation et d’investissement espagnoles sur le marché américain, ce qui est essentiel pour nos entreprises et pour la relance de l’économie espagnole », a déclaré le ministre de l’ industrie, du commerce et du tourisme, M. Reyes Maroto.
Cette nouvelle réunion entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux européens éloigne encore la menace d’une augmentation de 25 % des droits de douane sur les chaussures en provenance d’Espagne. Selon les calculs de la Fédération des industries espagnoles de la chaussure(FICE), si les nouveaux droits de douane sur les chaussures espagnoles devaient être appliqués, « un secteur important du tissu industriel subirait des dommages irréparables et des milliers d’emplois seraient perdus, estimés à plus de 1 500 emplois directs et 5 600 emplois indirects ».
Source : www.revistadelcalzado.com
