La crise actuelle affecte l’approvisionnement en produits de base.
Le premier trimestre 2022 devait être celui de la reprise économique, mais l’invasion russe de l’Ukraine a généré une sorte de tempête avec ses effets collatéraux : baisse des prix de l’énergie et goulets d’étranglement dans les transports, toujours présents en Espagne , avec un mois d’avril qui ne cesse de s’aggraver. A cela s’ajoute une inflation galopante à laquelle s’ajoute la crise des matières premières qui continue de peser sur les secteurs manufacturiers tels que les fabricants de chaussures.
En ce sens, le retour à la production de l’industrie mondiale a créé une crise de l’offre qui se fait encore sentir, car il y a beaucoup de demande de matières premières et peu d’offre, ce qui a fait augmenter le prix des matières premières, du fret, des conteneurs et du transport en général. En plus de l’augmentation des prix en 2021. On s’attendait à ce que les prix baissent progressivement avec la normalisation, mais la guerre semble avoir annulé ces prévisions.
Faible offre de matières premières et forte demande : les prix exorbitants deviennent inabordables.
La période actuelle est très compliquée pour l’industrie du textile et de la chaussure. Le ralentissement des transports et la baisse des prix des carburants sont désormais la première case du cercle d’une tempête parfaite qui menace de maintenir les prix sous contrôle, au moins jusqu’à moyen terme. Que nous réserve l’avenir proche ?